Le Franc Cfa ou le néocolonialisme , 25 ans après la dévaluation.
Aujourd'hui, la colonisation est toujours d'actualité mais seulement elle revêt de nouvelles formes. Un des instruments qui maintient l'Afrique de l'ouest dans le giron français est chaque instant dans nos mains : le Franc Cfa.
Il y'a 25 ans , le 11 janvier 1994, le gouvernement français d'Édouard Balladur décide de dévaluer de moitié le franc CFA. Cette monnaie fut créée par la France en 1948 pour ses colonies d'Afrique noire. CFA a d'abord signifié Colonies Françaises d'Afrique avant d'être converti en Communauté Financière Africaine après les indépendances africaines . Le franc Cfa, un véritable système d'exploitation ! Lisons les lignes ci dessous.
Il faut deja noter que juste avant que la France n’accède aux demandes d’indépendance des pays africains dans les années 1960, elle a obligé ces Etats à placer 65% de leurs réserves de change sur un compte du Trésor français, après avoir défini un taux de change fixe du franc CFA.
C'est une monnaie qui contraint les banques centrales africaines à déposer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor français en contrepartie de la garantie de convertibilité illimitée de leur monnaie ! En plus de cela la conversion en euro se fait suivant une parité fixe au taux d’un euro pour 655,985 francs Fcfa. C’est ainsi depuis 2001, lors de l’avènement de la monnaie unique européenne.
Il y'a 25 ans , le 11 janvier 1994, le gouvernement français d'Édouard Balladur décide de dévaluer de moitié le franc CFA. Cette monnaie fut créée par la France en 1948 pour ses colonies d'Afrique noire. CFA a d'abord signifié Colonies Françaises d'Afrique avant d'être converti en Communauté Financière Africaine après les indépendances africaines . Le franc Cfa, un véritable système d'exploitation ! Lisons les lignes ci dessous.
Il faut deja noter que juste avant que la France n’accède aux demandes d’indépendance des pays africains dans les années 1960, elle a obligé ces Etats à placer 65% de leurs réserves de change sur un compte du Trésor français, après avoir défini un taux de change fixe du franc CFA.
C'est une monnaie qui contraint les banques centrales africaines à déposer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor français en contrepartie de la garantie de convertibilité illimitée de leur monnaie ! En plus de cela la conversion en euro se fait suivant une parité fixe au taux d’un euro pour 655,985 francs Fcfa. C’est ainsi depuis 2001, lors de l’avènement de la monnaie unique européenne.
-Le problème avec la devaluation
Dans le cas d'une dévaluation, la monnaie nationale devient moins chère pour les étrangers. Les exportations bénéficient d'un surcroît de compétitivité, alors que les importations deviennent plus chères et donc moins attractives. Est ce que cette donne profite aux économies africaines ? Non ! Il faut revenir sur un tas de choses pour comprendre les rouages de l'exploitation. Déjà on voit rarement la France financer la création d'une industrie . Pire ! Si on prend par exemple le Sénégal il y'a presque plus d'industries de transformation. Le gouvernement au lieu créer cela, fait des projets qui nous maintiennent dans une dépendance. On parle de 1000 milliards pour le Ter express régional. Pendant ce temps, les pays comme la France viennent acheter nos produits bruts sans transformation à bas prix vu que la devaluation de 1994 avait permis cela. Maintenant ils transforment nos produits et reviennent nous les revendre à un prix cher ! Donc nous sommes ouverts au pillage. Depuis les indépendances nous avons participé à l'élaboration d'un système qui nous nuit. Par exemple, il y'a presque pas d'industrie de transformation dans nos pays africains, nous exportons du brut à bas prix. Et nous laissons les autres pays transformer nos produits pour nous les revendre cher. Parfois même nous ne voyons pas ce produit en retour comme l'uranium du Niger. Avec la devaluation aussi le problème de l'importation se pose . Vu qu'avec la devaluation nos monnaies ne sont pas fortes, on importe à des prix élevés. Et le pire c'est que nous importons tout en Afrique particulièrement au Sénégal ! Et ce rapport fait les affaires de la France car si nous exportons à bas prix leur chiffre d'affaire va évoluer car nous sommes tenus de verser 50% de nos réserves au trèsor français.
Et lorsque qu'un pays garantit ta monnaie, tu ne fais que ce qu'il veut. Dès l'instant qu'il voit quelque chose qui ne lui plait pas, il bloque la production et le pays entre en crise. C'est pas pour rien que les réseaux Foccart ont essayé de toucher économiquement la Guinée à la suite du 《 Non 》en déversant un lot de faux billets sur le marché Guinéen pour le punir. Maintenant si la France garantit notre monnaie et que nous retournons là bas pour emprunter de grandes sommes l'argent pour financer nos projets , nous sommes ouverts au pillage excessif ! Le Ter au profite plus au Sénégal ou à la France ? Avec ces 1200 milliards pourquoi ne pas créer ou booster nos petites industries de transformation ? Nono ! Aujourd'hui nous voyons le cas de la Gambie et de la Mauritanie. Dans les années 1960, ils ne nous voyaient pas du tout ! Maintenant elles ont fait des prouesses alors que nous nous avançons lentement.
Et si nous voyons le classement économique en Afrique, les pays qui ont le Franc Cfa sont loin derrière ! Et même en Afrique de l'ouest, l'Uemoa représente parfois une entrave à l'unité africaine de par sa dualité avec la Cedeao. Et ce qui hante le plus, c'est que nous pouvons faire l'objet d'une dévaluation à tout moment. Maintenant nous avons le choix nous le peuple ! Au Sénégal nous avons un candidat qui veut rompre les liens du colonialisme et un autre qui est comme Léon Mba . Le choix est clair pour les rationnels : Élisons Sonko et sortons du Franc CFA !
Dans le cas d'une dévaluation, la monnaie nationale devient moins chère pour les étrangers. Les exportations bénéficient d'un surcroît de compétitivité, alors que les importations deviennent plus chères et donc moins attractives. Est ce que cette donne profite aux économies africaines ? Non ! Il faut revenir sur un tas de choses pour comprendre les rouages de l'exploitation. Déjà on voit rarement la France financer la création d'une industrie . Pire ! Si on prend par exemple le Sénégal il y'a presque plus d'industries de transformation. Le gouvernement au lieu créer cela, fait des projets qui nous maintiennent dans une dépendance. On parle de 1000 milliards pour le Ter express régional. Pendant ce temps, les pays comme la France viennent acheter nos produits bruts sans transformation à bas prix vu que la devaluation de 1994 avait permis cela. Maintenant ils transforment nos produits et reviennent nous les revendre à un prix cher ! Donc nous sommes ouverts au pillage. Depuis les indépendances nous avons participé à l'élaboration d'un système qui nous nuit. Par exemple, il y'a presque pas d'industrie de transformation dans nos pays africains, nous exportons du brut à bas prix. Et nous laissons les autres pays transformer nos produits pour nous les revendre cher. Parfois même nous ne voyons pas ce produit en retour comme l'uranium du Niger. Avec la devaluation aussi le problème de l'importation se pose . Vu qu'avec la devaluation nos monnaies ne sont pas fortes, on importe à des prix élevés. Et le pire c'est que nous importons tout en Afrique particulièrement au Sénégal ! Et ce rapport fait les affaires de la France car si nous exportons à bas prix leur chiffre d'affaire va évoluer car nous sommes tenus de verser 50% de nos réserves au trèsor français.
Et lorsque qu'un pays garantit ta monnaie, tu ne fais que ce qu'il veut. Dès l'instant qu'il voit quelque chose qui ne lui plait pas, il bloque la production et le pays entre en crise. C'est pas pour rien que les réseaux Foccart ont essayé de toucher économiquement la Guinée à la suite du 《 Non 》en déversant un lot de faux billets sur le marché Guinéen pour le punir. Maintenant si la France garantit notre monnaie et que nous retournons là bas pour emprunter de grandes sommes l'argent pour financer nos projets , nous sommes ouverts au pillage excessif ! Le Ter au profite plus au Sénégal ou à la France ? Avec ces 1200 milliards pourquoi ne pas créer ou booster nos petites industries de transformation ? Nono ! Aujourd'hui nous voyons le cas de la Gambie et de la Mauritanie. Dans les années 1960, ils ne nous voyaient pas du tout ! Maintenant elles ont fait des prouesses alors que nous nous avançons lentement.
Et si nous voyons le classement économique en Afrique, les pays qui ont le Franc Cfa sont loin derrière ! Et même en Afrique de l'ouest, l'Uemoa représente parfois une entrave à l'unité africaine de par sa dualité avec la Cedeao. Et ce qui hante le plus, c'est que nous pouvons faire l'objet d'une dévaluation à tout moment. Maintenant nous avons le choix nous le peuple ! Au Sénégal nous avons un candidat qui veut rompre les liens du colonialisme et un autre qui est comme Léon Mba . Le choix est clair pour les rationnels : Élisons Sonko et sortons du Franc CFA !
Par Bathie Samba Diagne, étudiant au département d'histoire , Ucad
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